Cette année-là, on vend plus de 45 millions de 45 tours et près de 40 millions d'albums vInyles. Au Japon, on commence à commercialiser des magnétophones à cassettes stéréo de haute qualité qui profitent du déclin du magnétophone à bandes.
Les radios diffusent des Hits-Parades où les Sardou, Fugain, Lama, Polnareff, Julien Clerc, Mike Brant, Delpech, Stone et Charden, etc squattent les premières places. Si beaucoup passeront par la suite à la postérité, certains connaitront alors leur "moment de célébrité" avant de tomber dans l'oubli total...
Au tout début de l’année 1973, sort « Paroles, paroles » interprété par Dalida et…Alain Delon. Enregistré à l’automne 1972, il devient très rapidement un « tube » avec ses 200 000 exemplaires vendus. Il s’agit d’une version française de « Parole, Parole » un grand succès Transalpin que repère Orlando, le frère de Dalida qui séjourne alors en Italie et qui l’adapte en Français avec le chef d’orchestre de Dalida, Bob Motta, y ajoutant des rythmes de Bossa nova.
Dalida qui ignore alors que cette chanson va devenir un de ses succès les plus emblématiques de sa riche carrière, décide de faire appel à son ami Alain Delon pour réaliser ce duo musical. Dalida chante, Delon parle mais l’ensemble est une réussite.
Alain Delon (qui avouera par la suite avoir eu une romance avec la chanteuse, à l’orée des années 60) interprète alors le rôle d’un beau parleur qui ne tient pas ses promesses) ne pourra assurer la promotion du titre car très pris par ses engagements cinématographiques. Pourtant, le titre passera à la prospérité et entrera peu de temps après dans le langage courant, notamment dans le personnel politique pour dénoncer les « promesses non tenues » des adversaires politiques…
"La Révolution Française" est considéré comme le premier Opéra-Rock Français. Ce sera également un grand succès lors de son passage sur la scène du Palais des Sports de Paris, en cette année 1973.
A l'origine, il s'agit d'un double-album composé par Claude Michel Schonberg et Raymond Jeannot, avec des arrangements de Jean-Claude Petit et du Martin Circus, accompagné des paroles des librettistes Alain Boublil et Jean-Max Rivière.
Parmi les nombreux artistes recrutés pour le spectacle, on découvre une étonnante distribution: Antoine dans le rôle de Napoléon Bonaparte, Alain Baschung dans celui de Robespierre, Gérard Rinaldi (Talleyrand) et ses autres complices des "Charlots" interprètent des prêtres !
Noelle Cordier, Jean Schulteis, Gérard Blanc (Danton) et ses complices du "Martin Circus" jouent le rôle de Députés du Tiers-Etat. Jean Max-Rivière et Claude Michel Schonberg font de la figuration. Enfin Daniel Balavoine et son frère Guy font partie des Choristes...
Le spectacle sera repris ultérieurement au Théâtre Mogador..
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